L’édito du Diacre, Jean-Yves LE HUÉROU

Christ est lumière

Lumière du Père, Lumière du monde, avons-nous chanté lors de notre entrée, derrière le Cierge Pascal allumé au Feu
Nouveau, dans nos églises à la Veillée Pascale.
Depuis, le Cierge Pascal éclaire nos assemblées dominicales. Le temps pascal va bientôt se terminer… Le Cierge Pascal ne
sera plus allumé aux messes dominicales après la Pentecôte, mais la Lumière du Christ ressuscité ne s’éteindra pas, elle
sera toujours donnée aux nouveaux baptisés, tirée du Cierge Pascal allumé à cette occasion, elle devra toujours briller
dans nos cœurs et dans nos vies.
Oui, chaque baptisé doit toujours s’éclairer dans sa vie à la Lumière du Christ ressuscité.
Mais concrètement, qu’est-ce que ça signifie pour nous ?
Pas la même chose pour tout le monde sans doute, les zones à éclairer peuvent varier selon nos vies, nos activités, nos responsabilités, nos charismes et nos tempéraments aussi probablement. Mais il faut que cette lumière reste bien celle du Christ, naturelle, brillante ; qu’elle ne soit pas déformée, atténuée en traversant les verres opacifiés de nos faiblesses et de nos renoncements.
Oui, car nous avons besoin de toute cette Lumière pour vivre notre vie, familiale, professionnelle, de bénévoles dans l’Église ou dans la société, en véritables chrétiens ; nous avons besoin de cette Lumière pour ne pas nous laisser envahir par la morosité devant les nouvelles anxiogènes des bulletins d’information , et aussi en cette période électorale pour nous aider à nous faire une opinion sur les diverses propositions qui nous sont faites.
Oui, sachons bien utiliser cette Lumière, sachons en faire profiter les autres autour de nous, notamment ceux qui sont dans les ténèbres et qui n’ont pas su ou pu la saisir, que ce soit à l’occasion de nos rencontres quotidiennes ou par nos échanges dans nos équipes de réflexion ou de révision de vie, mais sachons aussi nous munir des outils nécessaires pour nettoyer les verres de nos vies, que cette Lumière doit traverser pour nous atteindre.
L’Esprit de la Pentecôte va nous y aider.

 

Jean-Yves LE HUÉROU, diacre permanent