L’église Notre-Dame-de-Lourdes appartient à la paroisse Notre-Dame et Sainte-Thérèse de la Baule
C’est l’église du centre-ville de La Baule.
Située entre le boulevard de mer et le marché, Place Notre-Dame.
Elle est l’un des 4 lieux de culte de la paroisse,
les 3 autres étant :
l’église Sainte-Thérèse
La chapelle Saint-Jean (située sous l’église Notre-Dame)
La chapelle du Sacré-Cœur

 

Horaires des messes à la Baule et Pornichet

HISTOIRE

La Baule à la fin du XIXe siècle
Dans les années 1880, La Baule était en plein essor : population, tourisme, construction, etc. Et le fait religieux n’était pas en reste !
De plus en plus, la population des baigneurs ressentait le besoin d’avoir un lieu de culte proche de l’océan. Il est vrai que l’église Saint-Pierre d’Escoublac, à cause de sa situation géographique la tenant éloignée du bord de mer, ne suffisait plus à elle seule à satisfaire les besoins cultuels des baigneurs de plus en plus nombreux.
La chapelle Notre-Dame des Flots vit donc le jour dans les années 1880. Elle fut même agrandie en 1903.
Cependant, ces modifications ne suffirent pas et il fallait aller plus en avant. On songea alors à créer une paroisse orientée exclusivement vers la mer et dont les orientations seraient plus en adéquation avec les nouveaux besoins des baigneurs.

L’église de Notre-Dame-de-Lourdes

L’édifice
La fête patronale de la paroisse de La Baule est la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février.
Cette église est le résultat de l’évolution du tissu paroissial baulois et escoublacais.
Avant que cet édifice ne soit érigé, la chapelle Notre-Dame des Flots (aujourd’hui chapelle Sainte-Anne) desservait ce quartier baulois qui, à l’origine, dépendait d’Escoublac.

Vers la naissance de la paroisse de La Baule

Pour concrétiser ces projets, l’évêché envoya un chapelain en 1923. L’abbé CHOCHON, c’est son nom, était alors chargé de délimiter la future paroisse de La Baule et d’y construire une église plus grande que la chapelle Notre-Dame des Flots, cela va de soi !
L’année 1925 vit le jour de l’érection de la paroisse de La Baule, l’abbé François CHOCHON en devint le premier curé.

La construction de l’église Notre-Dame

L’œuvre du père CHOCHON ne s’arrêta pas en si bon chemin pour autant. Il se mit envisager assez rapidement la construction de son église :

Une chapelle pour une paroisse ne suffisait décidément plus !

Dès lors, les dates se succèdent, soulignant la rapidité d’exécution du projet :

le 23 mars 1931, on commença les premières fondations de l’église.
le 29 juin 1931, Mgr Le Fer de la Motte vint en bénir la première pierre ;
le 26 mai 1935 vit la célébration de la première communion solennelle ;
 le 1er juillet 1935, ce fut la fin des travaux ;
le 21 août 1935, l’église Notre-Dame fut solennellement bénite par l’évêque de Nantes,
le 25 mai 1942, l’édifice fut consacré par Mgr Villepelet.

Le père François CHOCHON
Un homme dynamique

François CHOCHON est né en Gacilly le 19 septembre 1872. Il est ordonné prêtre le 26 août 1898 et débute comme vicaire à Héric. Il se forme aux catéchismes, aux visites de malades et aux réunions pour les jeunes gens. Il participe aux œuvres de jeunesse masculine et prépare des manifestations de la Jeunesse Catholique.
En 1904, il est appelé à Saint-Joachim où il est apprécié pour sa bonne influence et son dynamisme. Son passage au Loroux-Bottereau, en 1907, est marqué par son succès concernant des pièces de théâtre évoquant des scènes religieuses.
Après la première guerre mondiale, il va à Saint-Similien de Nantes. Il monte des spectacles à Saint-Stanislas qui remportent là aussi des succès.
Lors de son passage nantais, il déclare :  » j’aimerais avoir une église à bâtir  »

La paroisse de La Baule et l’église Notre-Dame

On retrouve le père François CHOCHON en 1923 à La Baule. Le nouveau chapelain a pour mission de faire une étude en vue de l’érection de La Baule en paroisse. Le 15 mars 1925, il est installé comme curé par le chanoine LEMOINE (vicaire général).
Le père CHOCHON est à l’origine de la construction de l’église Notre-Dame en 1935. Très actif lors des travaux – on le voit sur le chantier avec sa brouette de sable – il déclare :  » il le faut bien pour que ça marche !  » Il ne s’en éloigne que pour trouver les fonds nécessaires à l’édification de l’église.
Il invente des fêtes religieuses sous tous prétextes, il encourage même ses vicaires à fonder des œuvres. De 10 en 1925, le groupement des hommes passe à 300 en 1939. À la fin de sa charge curiale, il dira :  » Regardez, je ne suis point artiste, cependant, j’ai bâti une église belle et grande, commode aux cérémonies ! «  Monseigneur VILLEPELET le consacrera chanoine de sa cathédrale. À sa mort, le 16 janvier 1943, il eut une grande procession.
Les premiers gros travaux ont commencé en janvier 1995 avec la réfection du sol de l’église et du chauffage. Ces travaux ont continué en 1997, 1998 et 1999 par le remaniement total de la toiture de l’église et des descentes d’eau pluviale.
En mars 2004, la nouvelle paroisse Notre-Dame et Sainte-Thérèse a entrepris les reprises de maçonnerie du bâtiment. Une fois ces reprises effectuées, l’entreprise Kerviche d’Arzal sous la houlette de Monsieur Troadec et de ses collaborateurs homogénéise la surface des murs extérieurs et passe un antimousse. Toutes les pierres en tuffeau ont été décapées et redonnent à l’édifice un éclat somptueux. Les derniers travaux débutés concernaient l’étanchéité des différentes terrasses du bâtiment, réalisée par l’entreprise SMAC Aciéroïde sous la conduite de Monsieur Nocet.
Pour ce début d’année, des surfaces de plâtre assez importantes ont été reprises à l’intérieur de l’église. Ces travaux d’intérieur ont été réalisés par l’entreprise Kerviche et les reprises de plâtre ont été sous-traitées par l’entreprise Aupiais de Donges. Ces travaux viennent de se terminer. Un produit sur le mur extérieur côté sud autour du chœur a achevé l’ensemble. Pour ses 70 ans en 2005, l’église méritait bien ce beau cadeau d’anniversaire. Ces travaux sont suivis de près par notre curé, le Père Bernard Charrier et quelques membres du conseil aux affaires économiques, en lien avec le Groupement des Paroisses Associées auquel nous sommes affiliés. La paroisse s’est fait aider dans cette tâche par l’architecte Nicole Cantin.

Les projets concernant les différents bâtiments nous appartenant ne manquaient pas : l’orgue de l’église a été entièrement relevé en début d’année 2006.

Tous ces projets ne sont possibles que grâce à la générosité de l’ensemble des paroissiens qui fréquentent cette église aussi bien de manière permanente qu’en saison. Sans leur aide, la paroisse serait dans l’incapacité totale de faire face à l’entretien de ses bâtiments.