L’édito du Curé

Il est né le divin enfant !

Bien que la rédac­tion de cet édi­to se fasse le 23 décembre, je veux déjà par­ta­ger avec vous la joie de ce Noël :

Il est né le divin enfant !

Ce matin, ma radio dif­fu­sait, alors que j’étais encore en état de réveil, une émis­sion sur le cin­quan­te­naire de la mort de la grande phi­lo­sophe Han­nah Arendt, spé­cia­liste des ques­tions poli­tiques et anthro­po­lo­giques. Le sujet sem­blait ardu, et voi­ci que l’une des deux invi­tées déclare que mal­gré la gran­deur de la pen­sée de cette femme, elle était par­fois un peu « cul-cul ». L’intervieweur veut en savoir plus, et l’exemple qui est don­né est le sui­vant : elle était par­fois capable de s’émerveiller avec tout un para­graphe sur la joie et la chance de la nais­sance d’un enfant, comme si c’était là un évé­ne­ment pour l’humanité entière… ».

À la veille de Noël, cet exemple m’a frap­pé. Il ne s’agit pas de dire qu’au moins une fois la nais­sance d’un homme a chan­gé l’humanité tout entière. C’est pour­tant vrai que l’entrée du fils de Dieu dans la famille humaine l’a trans­for­mée tota­le­ment de
telle sorte que cette famille est désor­mais défi­ni­ti­ve­ment dif­fé­rente, capable de Dieu et orien­tée vers lui. Mais je crois qu’il y a quelque chose de beau­coup plus grand.
Com­ment ne pas se réjouir de la nais­sance de chaque être humain ? Ne savons-nous pas que nous sommes tous uniques et irrem­pla­çables ? Je ne parle pas de ce que nous fai­sons ; là, tout le monde peut être rem­pla­cé, mais de ce que nous sommes : le fils ou la fille de …, le frère ou la sœur de …, le père ou la mère de …, l’ami ou l’amie de … Nous sommes celui ou celle qui était là pour affron­ter une peine ou par­ta­ger une joie, pour tendre une oreille ou pour dire une parole… Encore une fois, la ques­tion n’est pas tant de ce que nous avons fait mais de ce que nous sommes, de ce que nous avons été pour tel ou tel.

Et même d’un point de vue poli­tique, ne com­pre­nons-nous pas que la socié­té, la com­mu­nau­té humaine n’est pas un tout indé­pen­dant de ces par­ties ? Ne com­pre­nons-nous pas que l’accueil d’une per­sonne change le groupe ? Ils sont
pour­tant nom­breux ceux qui s’inquiètent ou se réjouissent de l’accueil d’un étran­ger ou d’un migrant. Nous sommes tous capables de dire que nous devons adap­ter nos outils, nos lois et nos modes de vie pour que le malade, la per­sonne en situa­tion de han­di­cap ou le plus pauvre puisse trou­ver sa place.

Alors non, la phi­lo­sophe et poli­to­logue n’était pas « cul-cul ». Alors non, Noël n’est pas un conte pour enfant ou une his­toire à l’eau de rose. La nais­sance de tout enfant est une grâce immense et la nais­sance de l’Enfant-Dieu est un som­met pour notre vie et pour notre his­toire. Soyons donc dans la joie :

IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT, Joyeux Noël

 

P. Chris­tophe

 

Ave­nir de l’église Sainte-Thé­rèse de La Baule

Depuis des années déjà, nous savons que le toit de l’église sainte Thé­rèse de la Baule est en mau­vais état. De nom­breuses trac­ta­tions et études ont eu lieu pour savoir com­ment le répa­rer et com­ment en évi­ter la dégra­da­tion à l’avenir.

Depuis quelques mois, nous avons fer­mé l’une des alvéoles, car il y avait un poten­tiel pro­blème de sécu­ri­té. Nous savions qu’il était pos­sible que d’autres pro­blèmes arrivent, néces­si­tant la fer­me­ture par­tielle d’autres par­ties.

Mais la visite pour des ques­tions de net­toyage de la toi­ture a révé­lé que le pro­blème était plus aigu que ce que nous pen­sions et néces­si­tait la fer­me­ture de 80% de l’édifice. Les solu­tions de mise en sécu­ri­té pro­vi­soire se sont révé­lées soit inopé­rantes, soit extrê­me­ment coû­teuses en com­pa­rai­son des avan­tages escomp­tés. Le Conseil éco­no­mique et l’EAP m’ont donc conseillé, et c’est ce que j’ai fait, une fer­me­ture immé­diate et totale de l’église, (les salles mitoyennes res­tant acces­sibles) dans l’attente des tra­vaux.

Le bâti­ment est assu­ré, et des tra­vaux ayant eu lieu, il n’y a pas si long­temps, des ques­tions de garan­tie décen­nale sont aus­si en jeu. Pour cela, une conci­lia­tion ou une déci­sion judi­ciaire devront mettre les dif­fé­rentes par­ties d’accord, ce qui peut prendre du temps, avant que l’ouvrage même ne soit fait. Par consé­quent, nous devons nous attendre à une fer­me­ture tem­po­raire, mais qui pour­ra durer… Prions pour que les bonnes volon­tés se ren­contrent et qu’une solu­tion soit trou­vée rapi­de­ment. Prions aus­si pour trou­ver la bonne solu­tion afin de pou­voir vivre cor­rec­te­ment les afflux de fidèles lors des grandes fêtes du prin­temps et des dimanches de l’été… Soyons patients et plein d’espérance.

 

Fête pour la future paroisse

Notez dès à pré­sent ! 

Vous le savez déjà, nos deux paroisses de La Baule et Por­ni­chet vont fusion­ner en une seule grande paroisse dénom­mée Sainte Thé­rèse des Dunes. Admi­nis­tra­ti­ve­ment, la fusion s’opérera à par­tir du pre­mier jan­vier 2026. Mais nous aurons l’occasion de fêter cela tous ensemble lors d’une fête litur­gique le :

Dimanche 1er février

Ce dimanche-là, il n’y aura qu’une seule messe à Notre Dame des Dunes de Por­ni­chet à 10 H 30.

Elle sera sui­vie d’un repas par­ta­gé au col­lège voi­sin du Sacré-Cœur (chou­croute) auquel vous pour­rez vous ins­crire très pro­chai­ne­ment.

L’après-midi consis­te­ra à apprendre à nous connaitre et mani­fes­ter l’unité de la nou­velle paroisse. Pour cela, nous mar­che­rons jusqu’à l’église Notre Dame de La Baule où nous conclu­rons la jour­née par un temps de prière et un goû­ter.

Notez bien cette jour­née et réser­vez-la en prio­ri­té à toute autre chose !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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