L’édito du Curé

Sainte-Thé­rèse-des-Dunes !

Cela vient de tom­ber : je suis allé pré­sen­ter à l’évêque et au conseil pres­by­té­ral le pro­jet de fusion entre les deux paroisses de Notre-Dame et Sainte-Thé­rèse-de-La Baule et la Trinité‑d’Escoublac-Pornichet. Nous y étions avec Patri­cia le Hécho qui a retra­cé le par­cours com­mun des deux paroisses et tout ce qu’elles ont déjà de com­mun.  Nous avons ensuite pré­sen­té le pro­jet pas­to­ral et la consul­ta­tion pour le nom de la nou­velle paroisse.

Comme je vous en avais aver­ti, Mgr Per­ce­rou a tout de suite mani­fes­té son refus d’une paroisse de plus dans le dio­cèse qui por­te­rait le nom de Notre-Dame. Il y en a déjà dans notre doyen­né et même huit dans le dio­cèse : cela a été refu­sé lors de la der­nière fusion de paroisse, il n’en était pas ques­tion pour nous.

Pour les mêmes rai­sons, Sainte-Anne qui est le nom de nos plus proches voi­sins, Sainte-Famille qui est déjà hono­rée à Châ­teau­briant, Saint-Joseph-de-la-Val­lée au sud Loire… ont été écar­tés.

Les noms ita­liens, st Car­lo, Bien­heu­reuse Chia­ra n’ont pas rete­nu l’attention du conseil. Mais regar­dant les noms pro­po­sés lors du pre­mier tour, se rap­pe­lant les noms des églises locales : Ste-Thé­rèse et Notre-Dame-des-Dunes étant les deux plus cen­trales, l’évêque a alors pro­po­sé au conseil « SAINTE-THÉRÈSE-DES-DUNES ». Ce nom a fait l’unanimité.

Hono­rer sainte Thé­rèse en ces temps de mis­sion (elle est la patronne des mis­sions) est une grande tâche, et une belle mis­sion qui nous incombe. Les dunes comme la baie sont, à n’en pas dou­ter, un point com­mun entre les deux com­munes. Il n’y a donc aucune rai­son de ne pas se réjouir de ce choix, qui bien sûr nous sur­prend tous !

Et si nous allions un peu plus loin encore : notre évêque est notre pas­teur ; il est là pour nous gui­der vers la sain­te­té. Sur ce che­min, il nous fait cadeau d’un nom inat­ten­du, ne serait-ce pas là un signe de la pro­vi­dence et une invi­ta­tion à la conver­sion mis­sion­naire ? C’est en tout cas ain­si que je le reçois ; c’est ain­si que je vous invite à vous sai­sir de ce nou­veau nom, à en rendre grâce et à l’honorer, dans la confiance et la recon­nais­sance.

 Mer­ci Mon­sei­gneur, Mer­ci sainte Thé­rèse et mer­ci Sei­gneur.

 

P. Chris­tophe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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