Horaires des messes à la Baule et Pornichet

L’église de Saint-Pierre d’Escoublac bien que sur le territoire communal de La Baule
fait partie de la paroisse la Trinité d’Escoublac-Pornichet.
Elle est située au nord des deux communes, 31 avenue Henri-Bertho.
C’est l’une des 3 églises de la paroisse,
les 2 autres étant :
Notre-Dame-des-Dunes
Saint-Sébastien

Histoire

Vers l’an 1000, des moines de Noirmoutier s’installèrent dans la région.  En 1050, l’évêque de Nantes décide de confier la charge de la paroisse d’Escoublac à des religieux bénédictins de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire). Ceux-ci bâtirent à côté de leur monastère, une grande chapelle (actuellement enfouie sous le sable derrière la gare de la Baule les Pins).

Les religieux participèrent aussi au développement de la région en construisant deux minoteries sur les bords de deux ruisseaux qui se jetaient à la mer.

            Il est difficile de dire à quelle date le sable a commencé à monter à l’assaut du coteau d’Escoublac. Il n’existait aucun élément naturel qui empêchait la progression du sable, sous l’effet de la houle et des vents dominants d’ouest. L’ensablement du village va s’étaler sur une période d’environ trois siècles.

            À la fin du 18e, l’église ne peut plus remplir ses fonctions, car l’ensevelissement est trop engagé, ce qui oblige les paroissiens à y pénétrer par les vitraux. Dans l’urgence, on prévoit d’assurer les offices dans les chapelles de la Saul draye et de Lésinera (sur Escoublac), puisque Mgr de la Laurence, évêque de Nantes, avait interdit l’accès à l’ancienne église (par les vitraux !). Les paroissiens vont devoir alors abandonner leur église s’ils ne veulent pas voir leur paroisse confiée, par l’évêque, à celle de St André des Eaux, car en 1520, nos moines avaient bâti une Chapelle dans ce hameau qui, en fait, dépendait de la paroisse d’Escoublac.  

En 1775, on se décide à construire une église ailleurs et on cherche un terrain favorable, qui se trouve sur l’emplacement des « Grands Chemins » (point stratégique) qu’empruntaient les diligences entre Guérande et Saint-Nazaire.

La reconstruction comporte 3 éléments successifs :

  • Église et son cerne
  • La cure (ou presbytère)
  • Le cimetière

            L’église bénite en 1786 est l’œuvre de l’architecte M. Le Fort. Elle est dédiée à saint Pierre l’apôtre, et plus précisément la chaire de saint Pierre (thème du vitrail dans le chœur de l’église).

La population locale a eu le souci de récupérer certains éléments de l’ancienne église, puis de l’ancienne cure :

  • Parties de vitraux (classés en 1922, qui représentent un chevalier en prière avant l’adoubement et le Roi David jouant de la Harpe).
  • Maître autel en bois sculpté.
  • Statues en bois polychrome, dont celle désormais classée de Ste Anne enseignant à sa fille Ste Marie
  • Éléments de la charpente du clocher avec une cloche. Le petit clocher juché sur le toit est de type Beaumanoir ; on y accède par une tourelle d’escalier accolée.

Les paroissiens ont participé à la construction de la nouvelle église à hauteur du quart de son coût. Ils ont souhaité conserver les mêmes architecture et structure par rapport à l’église ensevelie, notamment dans ses dimensions.

22 février 1785 : pose de la première pierre du nouvel édifice.

4 juin 1786 : inauguration de l’église avec transfert du Saint Sacrement, sous un dais, offert par M. de Semaisons, propriétaire du Domaine de Lésinera.

1er février 1790 : création de la municipalité de la commune de Saint-Pierre d’Escoublac,   avec l’élection du 1er maire : Philippe de Beauregard, vicaire d’Escoublac (au grand regret de son curé !).

Au 19° siècle : l’Administration Municipale d’Escoublac va progressivement participer à l’entretien des bâtiments de l’église et de la cure, en octroyant des subventions.

Loi de 1905 : Séparation de l’Église et de l’État, avec Expropriation.

L’État s’empare des biens mobiliers et immobiliers de l’église en procédant à un inventaire. Le clergé gardera le droit d’en jouir et d’habiter la cure comme logement de fonction.

À l’emplacement de l’ancienne église, sur la Grande Dune (hauteurs d’Escoublac, à l’arrière de la gare de la Baule les pins), s’élève aujourd’hui un calvaire. En 1942, les Allemands construisirent un blockhaus (toujours visible) sur les ruines de l’église engloutie par le sable.

Depuis 1990, les deux paroisses de Saint-Sébastien et Notre-Dame-des-Dunes sont administrées par un même curé. Parallèlement, des liens avec la paroisse d’Escoublac se sont instaurés : tour de prédication, catéchèse… (Notons que le quartier du Guézy se situe à cheval sur les territoires de N.D des Dunes et de Saint Pierre d’Escoublac).

Aussi, en 2003, dans le cadre du remodelage diocésain, l’évêque de Nantes décide d’ériger une nouvelle paroisse à partir des trois anciennes : Escoublac –  Pornichet, pour former la Paroisse de la Trinité d’Escoublac-Pornichet.